Votre pied a une bande de tissu épais et fibreux (« fascia ») qui s’étend du talon aux orteils. Ces tissus soutiennent les muscles et la voûte plantaire. Quand ils sont trop étirés, de petites déchirures peuvent se produire à leurs surfaces. Cela peut causer de la douleur et une inflammation. Les médecins pensaient autrefois que ce type de douleurs était causé par des excroissances osseuses appelées épines de talon. Maintenant, ils croient que les éperons sont le résultat et non la cause de la douleur causée par la fasciite plantaire.
Quelles sont les causes de la fasciite plantaire ?
Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à la fasciite plantaire. La fasciite plantaire est plus fréquente chez les hommes, mais elle est plus courante chez les femmes. Vous êtes également plus susceptible de souffrir de cette maladie avec votre âge, votre poids excessif ou votre position debout plusieurs heures par jour.
Votre risque augmente également si vous :
- Portez des chaussures usées avec des semelles fines.
- Avez les pieds plats ou une voûte très haute.
- Portez souvent des chaussures à talons hauts.
- Avez des tendons d’Achille serrés ou « cordons au talon ».
- Avez une position de marche ou de pied inhabituelle.
Quelles sont les 3 manières de traiter la fasciite plantaire ?
Il y a 3 manières de traiter la fasciite plantaire, on cite :
- Traitement non-chirurgical : plus de 90 % des patients atteints de fasciite plantaire s’amélioreront dans les 10 mois suivant le début du traitement simple.
Du repos : diminuer ou même arrêter les activités qui aggravent la douleur est la première étape pour réduire la douleur. Vous devrez peut-être arrêter vos activités sportives lorsque vos pieds martèlent des surfaces dures (par exemple, la course ou la marche).
La glace : passer votre pied sur une bouteille d’eau froide ou de la glace pendant 20 minutes est efficace. Cela peut être fait 3 à 4 fois par jour. - Traitement médical : anti-inflammatoire non-stéroïdien : des médicaments tels que l’ibuprofène ou le naproxène réduisent la douleur et l’inflammation. L’utilisation du médicament pendant plus d’un mois doit être examinée avec votre médecin de soins primaires.
- Traitement chirurgical : la chirurgie n’est envisagée qu’après 12 mois de traitement agressif non-chirurgical.
Récession Gastrocnemius : il s’agit d’un allongement chirurgical des muscles du mollet (gastrocnémiens). Étant donné que les muscles tendus du mollet exercent un stress accru sur l’aponévrose plantaire, cette procédure est utile pour les patients qui ont encore des difficultés à fléchir les pieds malgré un an d’étirements du mollet. Dans la récession gastrocnémienne, un des deux muscles qui composent le mollet est allongé pour augmenter le mouvement de la cheville. La procédure peut être réalisée avec une incision ouverte traditionnelle ou avec une incision plus petite et un endoscope, un instrument contenant une petite caméra.