Vous rêvez de créer vos vêtements, de voir vos créations portées par des grandes stars ou de superbes mannequins, prises en photos par les plus grands journalistes, donc vous rêvez de devenir un styliste connu. Pour cela, il ne faut certainement pas une baguette magique, mais tout simplement de beaucoup d’ambition, de patience et de travail. Il est nécessaire de passer un bon bout de temps à apprendre pour pouvoir décrocher l’opportunité de voir son heure de gloire. Dans cet article, découvrons que fait un styliste, quelle formation doit-il faire et enfin quelques exemples d’inspiration.
Qu’est-ce qu’un styliste et quel est son travail ?
Lorsqu’on dit styliste, on imagine directement des croquis merveilleusement bien dessinés sur un grand bureau, avec des bouts de tissus éparpillés un peu partout. Eh bien pour une fois, ce n’est absolument pas faux ! Le rôle d’un styliste est de créer des vêtements en fonction de chaque saison. Il se doit de réaliser des modèles, de différentes formes et différentes coupes dans l’originalité la plus totale, avec plusieurs matières si nécessaire. Il doit ainsi collaborateur avec un directeur de collection qui lui permettra d’organiser un défilé avec les modèles qu’ils choisiront ensemble, pour ensuite déterminer ce qui pourrait plaire au public ou pas. L’organisation de ce défilé nécessitera la création d’une collection de vêtements qui portera généralement le nom de la saison. Par la suite, cette collection de vêtements sera commercialisée en magasin.
Par ailleurs, un styliste ne fait pas seulement que la création, il peut être extrêmement utile dans le fait de conseiller des clients. En fonction du budget de ces derniers, de leur morphologie et de ce qu’ils préfèrent mettre, le styliste a la capacité de concocter des tenus sur mesure qui plairont à ses clients.
Quelle formation faut-il faire pour devenir styliste ?
Comme la France est dite « Le pays de la mode », alors on peut deviner qu’il existe beaucoup de formations pour vous permettre de devenir styliste.
Pour commencer votre formation depuis le début, il faut passer par l’obtention d’un BTS en design de mode, qui est une excellente formation qui vous permettra d’apprendre les bases du métier. Elle vous ouvrira aussi certaines portes, puisqu’avec ce diplôme vous pouvez travailler en tant qu’assistant de styliste, et donc apprendre beaucoup du métier.
Ensuite, vous pouvez poursuivre vos études avec une formation à l’université, ou dans une école qui vous ouvriront les portes vers de grandes maisons de couture. Donc, vous l’aurez deviné ! La clé de ce métier est bien l’apprentissage permanent.
À Paris, par exemple, il existe plein d’écoles prestigieuses pour faire le métier de styliste, comme l’école supérieure des arts décoratifs qui est clairement la meilleure en France.
Quelques exemples de parcours des stylistes les plus connus
Des exemples de personnes qui ont réussi dans le stylisme, il y en a plein. Voici une petite liste non exhaustive de certains stylistes connus :
- Yves saint Laurent ;
- Karl Lagerfeld ;
- Coco Chanel ;
- Jean-Paul Gautier.
Tout d’abord, commençons par Yves saint Laurent. Il s’est inscrit en 1955 à l’école syndicale de la haute couture, celle-ci lui ouvre une porte pour commencer à travailler pour Christian Dior. YSL a pris sa place à sa mort pour créer sa propre marque.
Ensuite, parlons de Karl Lagerfeld qui a débuté sa carrière de styliste en tant qu’illustrateur mode, pour ensuite remporter un prix avec Yves saint Laurent, pour enfin débuter officiellement en tant que styliste.
Coco Chanel, quant à elle, elle a appris à coudre avec sa tante, puis a décidé de créer son propre atelier de couture, pour confectionner ses modèles. Ensuite, elle a décidé de trouver un moyen de les exposer sur une scène. Elle a commencé par de simples cafés, ce qui lui a permis de décrocher des opportunités faisant d’elle une styliste révolutionnaire au 20 -ème siècle.
Enfin, Jean-Paul Gautier a débuté sa carrière très jeune dans la maison de Cardin en tant que styliste, et c’est ce qui l’a propulsé pour créer sa propre marque.
